Vendredi 19 Septembre.
Nous avons la chance de rencontrer deux Américaines qui ont loué une voiture pour le week end et partent à Cape Maclear, petit village au bord du lac Malawi. Nous nous joignons donc à elles, ce qui nous évite un long trajet de minibus (avec deux changements). Nous sommes ravis. Malheureusement, après une heure de route, la voiture tombe en panne. Impossible de redémarrer... Nous sommes bloqués au milieu de nulle part, face à quelques huttes de ciment artisanal, et en à peine une dizaine de minutes, tout le village (une bonne cinquantaine de personnes) nous encercle. La timidité initiale fait rapidement place aux sempiternels "give me money", "give me your shoes", "give me your glasses"... ; seules phrases en anglais connues des enfants. Après avoir gentiment refusé, nous jouons/chantons/dansons un peu avec les enfants surexcités par notre présence étrangère. Les femmes nous observent, amusées. Elles échangent plusieurs phrases en chichiwa en nous pointant du doigt avant d'éclater de rire. Nous ne connaîtrons bien sur jamais la raison de cette euphorie dont nous sommes l'objet... Tant pis, c'est le jeu. Et c'est marrant, c'est vrai, mais au bout de deux heures la situation devient un peu angoissante : la nuit commence à tomber et nous sommes toujours coincés. Au moment où nous pensons abandonner la voiture sur la route afin d'essayer de trouver un taxi, le responsable de la location arrive enfin avec un nouveau véhicule. Nous procédons rapidement à l'échange avant de reprendre notre route. Nous passerons cependant la nuit à Senga Bay, Cape Maclear étant désormais trop loin pour l'heure tardive.
Nous avons la chance de rencontrer deux Américaines qui ont loué une voiture pour le week end et partent à Cape Maclear, petit village au bord du lac Malawi. Nous nous joignons donc à elles, ce qui nous évite un long trajet de minibus (avec deux changements). Nous sommes ravis. Malheureusement, après une heure de route, la voiture tombe en panne. Impossible de redémarrer... Nous sommes bloqués au milieu de nulle part, face à quelques huttes de ciment artisanal, et en à peine une dizaine de minutes, tout le village (une bonne cinquantaine de personnes) nous encercle. La timidité initiale fait rapidement place aux sempiternels "give me money", "give me your shoes", "give me your glasses"... ; seules phrases en anglais connues des enfants. Après avoir gentiment refusé, nous jouons/chantons/dansons un peu avec les enfants surexcités par notre présence étrangère. Les femmes nous observent, amusées. Elles échangent plusieurs phrases en chichiwa en nous pointant du doigt avant d'éclater de rire. Nous ne connaîtrons bien sur jamais la raison de cette euphorie dont nous sommes l'objet... Tant pis, c'est le jeu. Et c'est marrant, c'est vrai, mais au bout de deux heures la situation devient un peu angoissante : la nuit commence à tomber et nous sommes toujours coincés. Au moment où nous pensons abandonner la voiture sur la route afin d'essayer de trouver un taxi, le responsable de la location arrive enfin avec un nouveau véhicule. Nous procédons rapidement à l'échange avant de reprendre notre route. Nous passerons cependant la nuit à Senga Bay, Cape Maclear étant désormais trop loin pour l'heure tardive.
Samedi 20 Septembre. Arrivée sans encombres à Cape Maclear, et nous sommes aussitôt conquis par le charme de l'endroit. Nous dormons dans une hutte face à la plage, il n'y a presque pas de touristes. Tout au long de la journée, les villageois viennent faire leur vaisselle/lessive/douche dans le lac pendant que les dizaines d'enfants tout âge confondu barbotent et se roulent dans le sable. Fred engage une partie de football avec les garçons pendant que je discute (ou mime, plutôt) avec les filles qui tripotent mes cheveux, intriguées. L'atmosphère est tellement relaxante et sereine que nous resterons ici pour la semaine, conscients du contact privilégié que nous pouvons nouer avec les locaux. À Cape Maclear, l'appellation de "Warm Heart of Africa" dont a hérité le Malawi prend tout son sens.
Anecdote : Les prénoms des Malawiens nous font beaucoup rire. En voici donc un petit échantillon :
Planet
Jésus
Trouble
Lovely
Sharzenneger
Fraction
Happy
Soft
Perfect
Planet
Jésus
Trouble
Lovely
Sharzenneger
Fraction
Happy
Soft
Perfect