La découverte de la vallée du café (el "eje cafetero")
Du 31 mai au 03 juin.
C'est sans encombres que nous arrivons à Salento, adorable village de la vallée du café. Nous posons nos bagages à La Casa de Lili, une charmante maison coloniale parfumée par les effluves d'arepas (galettes de maïs) qui grillent pour le petit déjeuner. Grâce à l'accueil chaleureux de la fameuse Lili nous nous sentons aussitôt comme chez nous.
Nous passons la journée à découvrir les multiples ruelles piétonnes, bordées par de superbes maisons coloniales toutes en couleurs. Les boutiques d'artisanat donnent envie de craquer : bijoux, chaussures, sacs... Je ne sais plus ou donner de la tête !
Pour le déjeuner nous nous régalons de truites grillées à l'ail, spécialité de la région, et terminons le tout par un café colombien fraîchement moulu : le bonheur.
Nous montons ensuite jusqu'au mirador, petite marche digestive plutôt bien récompensée par un panorama sur la vallée à couper le souffle.
Les Colombiens sont adorables et nous souhaitent tous la bienvenue chez eux : les conversations s'engagent tellement facilement que c'est à discuter que nous occupons le reste de la journée.
Les Colombiens sont adorables et nous souhaitent tous la bienvenue chez eux : les conversations s'engagent tellement facilement que c'est à discuter que nous occupons le reste de la journée.
Le lendemain nous allons nous promener dans la vallée, et marchons jusqu'à une plantation de café : la finca Don Elias. Nous découvrons le procédé de fabrication de la boisson, de la cueillette (exclusivement à la main) à la torréfaction, et terminons la visite par une dégustation : fort et savoureux. Célèbre pour sa production d'arabica, la Colombie est l'un des plus gros exportateurs de café de la planète. La précieuse graine fut importée du Venezuela au XVIIIème siècle par des prêtes Jésuites qui découvrirent que les vallées montagneuses proches de l'équateur étaient très fertiles : en plus de l'altitude qui produit des grains plus savoureux, les pluies fréquentes permettent de réaliser deux récoltes par an. En réalité, les Colombiens ne sont pas de gros buveurs de café ; de ce fait la plupart des meilleurs grains se destinent à l'exportation. |