RIO : A LA DECOUVERTE DE LA CIDADE MARAVILHOSA
Lundi 20 janvier. Nous prenons le bus pour Rio de Janeiro, cidade maravilhosa. Nous sommes logés chez un couple de brésiliens adorables, dans le quartier bohême de Santa Teresa, avec lesquels je pratique mon portugais de débutante. Nous passons trois jours à explorer cette ville mythique à l'architecture un peu brouillonne : parmi les hauts immeubles modernes des années 60 se cachent quelques jolis vestiges du passé colonial qui cottoient l art de rue. Nous voyons aussi quelques une du millier de favelas (les quartiers très pauvres de la ville), entassement de baraques souvent à flan des montagnes d'où l'on jouit cependant d'une vue imprenable. Ajoutons à cet ensemble le fameux "Cristo", perché à 710 mètres de hauteur au sommet du Corcovado et règnant sur la ville qu'il semble protéger de ses bras en croix. Le tout est bien sur bordé par une pléthore de longues plages de sable fin, dont la mondialement connue Copacabana et l'enchanteresse Ipanema, rendue célèbre par le tube "A Garota de Ipanema". |
Ici
le culte du corps est de rigueur. Des brésiliens halés et musclés
déambulent le long de la mer, dans des maillots de bain les plus
étriqués possible ! Ça, c'est l'image que se font les Européens du
Brésil (qui ne correspond finalement qu'à un faible pourcentage des
Cariocas). L'extrême inverse est en revanche omniprésent : ici, on mange bien, et tout le monde à l'air dans sa peau. En effet, même
si l'on dépasse les 100 kilos, on a le droit au string ficelle comme
tout le monde.
Toutes mes excuses pour la qualité des photos (quand photos il y a...) mais pour des raisons de sécurité j'ai préféré ne pas prendre mon appareil avec moi. Voici donc ce que j'ai réussi à capturer avec les moyens du bord :
Toutes mes excuses pour la qualité des photos (quand photos il y a...) mais pour des raisons de sécurité j'ai préféré ne pas prendre mon appareil avec moi. Voici donc ce que j'ai réussi à capturer avec les moyens du bord :
Article du Monde sur Selaron :
Au revoir Jorge Selaron, l'artiste aux marches folles LE MONDE | 16.01.2013 à 14h58 • Mis à jour le 22.01.2013 à 18h18 | Il est mort, le poète. Comme ça. D'un coup. Allongé un beau matin sur le trottoir, en face de chez lui, au pied de sa lourde porte de fer. Le corps recouvert de brûlures, une bouteille de solvant à ses pieds, un briquet sur le sol. Il est mort Jorge Selaron, le poète, et c'est tout le quartier qui est en émoi. Toute la ville même, qui lui doit une fière chandelle. Rio de Janeiro et son escalier carrelé, ses 215 marches aux couleurs folles reliant, tel un cordon imaginaire, le ventre de la cité carioca, ce chaud quartier des noctambules de Lapa, aux sirènes bohèmes de Santa Teresa, l'antique refuge des esclaves fugitifs. Cartes postales et invites touristiques, guides et livres de voyages, tous ont loué ou chanté ce monument classé historique en 2005 et qui annonçait déjà une ville en pleine mutation, bien avant l'heure. Pendant vingt ans, l'artiste peintre et céramiste chilien Jorge Selaron a illuminé les escaliers devant lesquels il habitait avec ses milliers d'azulejos, les carreaux de faïence colorés, sa fierté et marque de fabrique, devenue au fil du temps une des plus célèbres oeuvres d'art du Brésil. Jour après jour, même certains week-ends, il a répété un rituel qu'il s'était rigoureusement imposé : balayer d'abord les marches, coller ou changer ensuite de place un ou plusieurs carreaux, peindre enfin à l'air libre le restant de la journée devant son petit atelier-appartement, un bob rouge sur la tête, les bacchantes avenantes et toujours prêt à échanger un mot avec le premier venu. Pour en savoir plus : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/01/16/au-revoir-l-artiste-aux-marches-folles_1817935_3232.html |
Escalier Selaron
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Corcovado