Samedi 23 août.
Après une nuit dans le car pour rejoindre Windhoek, la capitale
namibienne, nous rencontrons deux Allemandes et un Italien qui s'apprêtent à
partir camper quelques jours dans le désert du Namib. La chance est avec nous :
il leur reste deux places dans le 4X4 ! Après quelques secondes d'hésitation,
nous décidons de nous joindre à eux. La douche, ainsi que la bonne nuit de
sommeil, attendront car nous n'aurons pas deux opportunités comme celle-ci.
Nous arrivons au premier campement en fin d'après-midi. Au programme : montage
de tentes et atelier cuisine avant de se réchauffer autour d'un feu à la nuit
tombée. Il fait froid, très froid... Nous allons nous coucher après épuisement
des réserves de bois.
Après une nuit dans le car pour rejoindre Windhoek, la capitale
namibienne, nous rencontrons deux Allemandes et un Italien qui s'apprêtent à
partir camper quelques jours dans le désert du Namib. La chance est avec nous :
il leur reste deux places dans le 4X4 ! Après quelques secondes d'hésitation,
nous décidons de nous joindre à eux. La douche, ainsi que la bonne nuit de
sommeil, attendront car nous n'aurons pas deux opportunités comme celle-ci.
Nous arrivons au premier campement en fin d'après-midi. Au programme : montage
de tentes et atelier cuisine avant de se réchauffer autour d'un feu à la nuit
tombée. Il fait froid, très froid... Nous allons nous coucher après épuisement
des réserves de bois.
Dimanche 24 août. Nous partons pour le campement suivant, à Sesriem. Bonne
surprise : il y a une piscine ! L'eau est bien évidemment glacée mais comme il
fait très chaud (le soleil est au zénith) je me lance pour quelques longueurs.
Première baignade du voyage ! En fin d'après-midi nous allons marcher dans les
dunes pour admirer le coucher de soleil : la palette de couleur qui s'offre à
nous est incroyable. Le sable chatoyant s'étend à perte de vue, balayé par le
vent qui ne cesse de déplacer les reliefs.
surprise : il y a une piscine ! L'eau est bien évidemment glacée mais comme il
fait très chaud (le soleil est au zénith) je me lance pour quelques longueurs.
Première baignade du voyage ! En fin d'après-midi nous allons marcher dans les
dunes pour admirer le coucher de soleil : la palette de couleur qui s'offre à
nous est incroyable. Le sable chatoyant s'étend à perte de vue, balayé par le
vent qui ne cesse de déplacer les reliefs.
Lundi 25 août. 4h30 : le réveil sonne. Température extérieure : 5 petits degrés.
Nous prenons notre courage à deux mains, nous extirpons de notre sac de couchage
encore chaud et roulons vers la dune la plus reculée de ce désert : nous voulons
assister au lever du soleil. Peu à peu, la pénombre nocturne laisse place à un
ciel rose orangé dont la couleur s'accentue un peu plus à chaque regard. Le
sable rouge s'illumine sur les crêtes et le soleil fait enfin son apparition. Il
était temps, car nous sommes frigorifiés : nous ne sentons plus nos mains et le
vent glacial nous claque au visage. Un chauffeur Namibien nous offre gentiment
une tasse de café brûlant que nous buvons avec joie, puis nous marchons vers le
"dead desert" : sur le sol craquelé de cette étendue blanchâtre ont poussé jadis
de nombreux arbres dont la sécheresse a eu raison. L'ambiance qui se dégage de
cet endroit hostile est surréaliste ; le silence est total. Nous décidons de
nous lancer dans l'ascension de la fameuse dune de Sossuvlei, haute de 200
mètres. Le sommet paraît proche, mais nous réalisons rapidement que ce n'est
qu'une illusion puisque chaque pas nous demande un effort surhumain. Nous nous
enfonçons dans le sol jusqu'au genou, et il fait maintenant extrêmement chaud.
Nos chaussures n'étant pas adaptées, le sable s'y infiltre et j'ai vite
l'impression de porter des baskets taille 34. Le désir de les ôter ne fait que
s'accroître, cependant la tête d'un serpent émergeant de ma dernière empreinte
nous ramène à la raison. Nous continuerons de vider nos chaussures tous les
quarts d'heure... Une heure trente plus tard, c'est dans un ultime effort que
nous atteignons le sommet : la vue est à couper le souffle, dans tous les sens
du terme. C'est en courant que nous redescendrons, et il nous faudra à peine
trois minutes pour être de retour à la case départ...
Nous prenons notre courage à deux mains, nous extirpons de notre sac de couchage
encore chaud et roulons vers la dune la plus reculée de ce désert : nous voulons
assister au lever du soleil. Peu à peu, la pénombre nocturne laisse place à un
ciel rose orangé dont la couleur s'accentue un peu plus à chaque regard. Le
sable rouge s'illumine sur les crêtes et le soleil fait enfin son apparition. Il
était temps, car nous sommes frigorifiés : nous ne sentons plus nos mains et le
vent glacial nous claque au visage. Un chauffeur Namibien nous offre gentiment
une tasse de café brûlant que nous buvons avec joie, puis nous marchons vers le
"dead desert" : sur le sol craquelé de cette étendue blanchâtre ont poussé jadis
de nombreux arbres dont la sécheresse a eu raison. L'ambiance qui se dégage de
cet endroit hostile est surréaliste ; le silence est total. Nous décidons de
nous lancer dans l'ascension de la fameuse dune de Sossuvlei, haute de 200
mètres. Le sommet paraît proche, mais nous réalisons rapidement que ce n'est
qu'une illusion puisque chaque pas nous demande un effort surhumain. Nous nous
enfonçons dans le sol jusqu'au genou, et il fait maintenant extrêmement chaud.
Nos chaussures n'étant pas adaptées, le sable s'y infiltre et j'ai vite
l'impression de porter des baskets taille 34. Le désir de les ôter ne fait que
s'accroître, cependant la tête d'un serpent émergeant de ma dernière empreinte
nous ramène à la raison. Nous continuerons de vider nos chaussures tous les
quarts d'heure... Une heure trente plus tard, c'est dans un ultime effort que
nous atteignons le sommet : la vue est à couper le souffle, dans tous les sens
du terme. C'est en courant que nous redescendrons, et il nous faudra à peine
trois minutes pour être de retour à la case départ...