Playa, sites archéologiques et nouvelles tetes
Du jeudi 23 au mardi 28 avril.
Pour explorer la région, nous choisissons comme base le village de pêcheurs de Huanchaco. Nous dégotons un petit hôtel très sympa tenu par un péruvien : enfin un peu de calme ! Notre chambre donne sur la mer, et nous sommes bercés par le bruit des vagues. Nous passons quelques jours à ne (presque) rien faire et ça fait un bien fou ! Fred s'essaye au surf, moi je bouquine un Vargas Llosa (Prix Nobel de Littérature péruvien) sur le sable chaud (mais ni très propre, ni très blanc... On est loin des plages de Maurice !). Le reste du temps nous nous offrons des plâtrées de fruits de mer, poisson grillé et ceviche (plat de poisson cru mariné dans du jus de citron avec des oignons rouges, de la coriandre et du piment : il me faut ma ration quotidienne, c'est un délice !).
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Nous passons aussi un après-midi dans la ville coloniale de Trujillo où est installée une superbe exposition de rue sur la vie des paysans péruviens : des photos magnifiques accompagnées de témoignages très émouvants. Pour terminer cette journée nous allons...chez le coiffeur ! À 2£ la coupe, nous en profitons pour passer tous les deux à la casserole et devons avouer que le résultat dépasse nos espérances.
Nous consacrons notre dernière journée dans la région à la découverte de ses sites architecturaux :
Huaca de la Luna.
La Huaca de la Luna est un temple érigé en 500 ans par la culture Moche il y a plus d'un millénaire. Chaque siècle, on reconstruisait un nouveau temple au dessus de l'ancien, similaire mais plus grand, plus haut et plus large. Les causes de ce procédé restent aujourd'hui inconnues des archéologues, mais il est fascinant de pouvoir apercevoir les diverses "couches" de l'édifice.
L'endroit, qui servait uniquement aux cérémonies religieuses (dont les sacrifices humains que j'ai évoqués sur la page de "Lima") fut abandonné il y a 1300 ans. On suppose que la raison de cet abandon serait simplement due au sentiment des Moches de ne pas être écoutés par leur montagne sacrée (El Cerro Blanco). En effet, ces derniers étant victimes des caprices du phénomène climatique El Niño, ils avaient recours à ces sacrifices humains afin d'implorer la clémence du ciel pour leur survie. Lutter afin d'être sacrifié était d'ailleurs un immense privilège réservé aux classes sociales aisées ! Mais bien évidemment, tout le sang versé n'empêcha jamais le courant destructeur de sévir et de nuire à la pêche comme à l'agriculture.
Huaca de la Luna.
La Huaca de la Luna est un temple érigé en 500 ans par la culture Moche il y a plus d'un millénaire. Chaque siècle, on reconstruisait un nouveau temple au dessus de l'ancien, similaire mais plus grand, plus haut et plus large. Les causes de ce procédé restent aujourd'hui inconnues des archéologues, mais il est fascinant de pouvoir apercevoir les diverses "couches" de l'édifice.
L'endroit, qui servait uniquement aux cérémonies religieuses (dont les sacrifices humains que j'ai évoqués sur la page de "Lima") fut abandonné il y a 1300 ans. On suppose que la raison de cet abandon serait simplement due au sentiment des Moches de ne pas être écoutés par leur montagne sacrée (El Cerro Blanco). En effet, ces derniers étant victimes des caprices du phénomène climatique El Niño, ils avaient recours à ces sacrifices humains afin d'implorer la clémence du ciel pour leur survie. Lutter afin d'être sacrifié était d'ailleurs un immense privilège réservé aux classes sociales aisées ! Mais bien évidemment, tout le sang versé n'empêcha jamais le courant destructeur de sévir et de nuire à la pêche comme à l'agriculture.
Chan Chan
Selon la légende, la citadelle Chimu de Chan Chan fut fondée par le souverain Taycaynamo, qui arriva par la mer avec ses guerriers. Le site, entièrement fait d'adobe (mélange de boue, de coquillages broyés et d'excréments de lama), s'étend sur 20 km2 et est formé d'un ensemble de 10 enceintes, chacune occupée par différentes classes sociales mais toutes organisées de manière plus ou moins similaire : huaca, salle de cérémonie, chambre mortuaire, palais, réservoir d'eau et résidences. À l'époque, 35 000 personnes habitaient la citadelle ! Les motifs qui ornent les murs montrent l'attachement du peuple Chimu à la mer : pélicans, cormorans, poissons, filets de pêche...
Selon la légende, la citadelle Chimu de Chan Chan fut fondée par le souverain Taycaynamo, qui arriva par la mer avec ses guerriers. Le site, entièrement fait d'adobe (mélange de boue, de coquillages broyés et d'excréments de lama), s'étend sur 20 km2 et est formé d'un ensemble de 10 enceintes, chacune occupée par différentes classes sociales mais toutes organisées de manière plus ou moins similaire : huaca, salle de cérémonie, chambre mortuaire, palais, réservoir d'eau et résidences. À l'époque, 35 000 personnes habitaient la citadelle ! Les motifs qui ornent les murs montrent l'attachement du peuple Chimu à la mer : pélicans, cormorans, poissons, filets de pêche...