Copacabana et la isla del sol
Du samedi 28 au lundi 30 mars.
Quatre heures de bus avec des superbes paysages et de nombreuses scènes de vie locale, puis nous arrivons à Copacabana, au bord du lac Titicaca (la plus grande étendue d'eau du monde à cette altitude).
Ici encore j'emploie la plupart de mon temps à discuter avec les personnes âgées, qui ont finalement beaucoup à raconter : la vie est dure en Bolivie, et plus de la moitié des Boliviens vivent sous le seuil de pauvreté (dont beaucoup avec moins d'un dollar par jour). Les plaisirs quotidiens restent donc très simple : le football, la bière, les bonnes récoltes, le soleil et les fêtes religieuses.
Tous me demandent de quel pays je viens, mais quand je parle de la France ou de l'Angleterre on me regarde avec de grands yeux : c'est où ? C'est loin ? Combien d'heures de bus ? Pourtant ils en croisent des touristes, mais visiblement ces derniers sont plus intéressés par les lamas... D'ailleurs, beaucoup nous dirons ne pas avoir trouvé les Boliviens très sympathiques : mais ont-ils essayé de les comprendre ?
Lundi matin nous prenons le bateau pour aller passer la journée sur l'île du Soleil (Isla del Sol) : nous traverserons l'île en quelques heures, mais nous sommes à 3800 mètres d'altitude et le manque d'air se fait sentir dans les montées. La balade est cependant très agréable : nous traversons des villages dans lesquels nous rencontrons des bergères avec leurs troupeaux (de moutons ... et de cochons !!), des écoliers sur le chemin du déjeuner, beaucoup d'ânes et mêmes quelques lamas.
Presque toute l'île est exploitée pour l'agriculture, et les habitants y vivent en autarcie. Ils font pousser des pommes-de-terre, du quinoa, du maïs et des légumes, et côté protéïnes il y a de l'agneau et du cochon. Quant à la pêche, elle est essentielle, et la truite du lac Titicaca est un met de choix en Amérique du Sud.
C'est donc ce que nous nous offrirons pour le déjeuner : de la truite grillée, servie avec une savoureuse soupe de quinoa et des pommes de terre sautées. Qui a osé prétendre que l'on mangeait mal en Bolivie ?
Presque toute l'île est exploitée pour l'agriculture, et les habitants y vivent en autarcie. Ils font pousser des pommes-de-terre, du quinoa, du maïs et des légumes, et côté protéïnes il y a de l'agneau et du cochon. Quant à la pêche, elle est essentielle, et la truite du lac Titicaca est un met de choix en Amérique du Sud.
C'est donc ce que nous nous offrirons pour le déjeuner : de la truite grillée, servie avec une savoureuse soupe de quinoa et des pommes de terre sautées. Qui a osé prétendre que l'on mangeait mal en Bolivie ?